La chambre "hantée" de Miatamia [saison des fruits jours 5/6]

°Oo Ah... On est pas dans la mélasse... oO°

* Le fantôme touche son bracelet aux initiales T.O.. *

°Oo C'est étrange, il doit y avoir quelque chose à creuser par là. oO°

- Tu sais où tu es, maintenant ?

*La question de Miatamia la pris au dépourvu, lui faisant momentanément oublier sa détresse*

°Oo je suis pas complètement débile non plus, je sais où je suis !oO°

*Elle lui répondit un peu sèchement*

-Cela fait une dizaine d'année que je suis dans cette chambre de l'auberge "Au chat pendu"

*Puis se rendant compte qu'elle n'avait pas été très délicate sur ce coup là...*

-Pardonnez mon agressivité mais après dix ans seule dans cette pièce avec pour seuls compagnons quelques cafards et araignées... *Théo laissa sa phrase en suspend*

°Oo Dix ans ? oO°

- Dix ans ?

* Je m'assoie sur mon lit. Sa réponse ma soufflée.*

-Tu es là depuis une dizaine d'années sans savoir qui tu es ? Tu ne te souviens de rien ? Quelqu'un ? Un endroit ?

°OoBah c'est ça vas-y enfonce la hallebarde dans la plaie pendant que tu y es! oO°

-Non... je ne me souviens de rien... Je ne connais rien de mon passé... Je ne suis même pas sûre que je m'appelle Théo...

°Oo Pourquoi Théo, je ne me souviens plus non plus... oO°

*Théo sentit des vagues d'émotions et de souvenirs se fracasser à la limite de son esprit de l'autre côté des barrières infranchissables qui entouraient tout une zone de ses pensées. Elle sentit la nausée l'envahir et un mal de tête lui broyer le crâne. Sa forme spectrale devint de plus en plus vacillante et floue...*

* Théo s'est effacée devant mes yeux. Je suis fatiguée de ma journée avec Yukiko, Aya et Kinaë autour de la ville. Je me prépare à aller me coucher.*

- Théo ? Je vais dormir maintenant.

°Oo Et voilà, Aya n'a plus qu'à entrer et elle sera sur que je suis folle. oO°

*Théo entendit à peine la phrase de Miatamia... Elle disparut dans un dernier souffle d'air incapable de maintenir une forme visible plus longtemps tant la violence de ses émotions l'avaient englouti...*